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mardi 26 mars 2024

BROCHURE KAWASAKI ZX 7 RR 1997 FRANCE

Aujourd'hui SBK80 vous propose la brochure de la Kawasaki ZX 7R et ZX 7 RR version 1997.

La brochure recto-verso

La brochure édité pour le compte de Kawasaki Motors France (KMF) est en langue française et fait 8 pages. Avec son esthétique directement inspiré de l'endurance, la Kawasaki ZX 7R était à mon avis l'une des plus belle sportive du marché, même si je n'ai jamais trop aimé la couleur "prune" de sa partie arrière.

Brochure Kawasaki ZX 7R 1997

 
Brochure Kawasaki ZX 7R 1997

La brochure peut être scannée gratuitement et intégralement en haute résolution pour les besoins de la presse papier ou bien  aux clubs moto sur demande. Précisez dans votre mail le nom du média ou du club.

Aucune reproduction ne sera faite pour les particuliers.

Attention aucune brochure n'est à vendre, elles font partie de ma collection personnelle.  

 

Liens

lundi 15 avril 2013

Kawasaki GPZ 600 R, la première 600 nouvelle génération !

"Nous avons obéi à la même politique : produire une moyenne cylindrée sophistiquée au style attrayant, qui conjugue la maniabilité et les qualités routières d'une 500 et les performances d'une 750 cm3" Iroshi Ohba
 
En 1984 Kawasaki sortait une 900 cm3 capable de rivaliser avec les 1100 cm3 c'est la GPZ 900 R"Ninja", en 1985 le constructeur nippon récidive avec une 600 cm3 aux performances d'une 750 c'est la GPZ 600 R extrapolée de la GPZ 400 R disponible au Japon.
Si la GPZ 900 est un projet de 5 ans de travail, une seconde équipe de travail s'attable dès 1983 au projet 600. La petite 600 ne ressemble pas vraiment, esthétiquement parlant à sa grande soeur même la technique employée est différente, au contraire la 600 préfigure les futures Kawasaki à venir.

Esthétique

 
Comparée à la GPZ 900 R, la GPZ 600 R brille par son modernisme et sa ligne typée sport. Le phare est profilé dans un carénage en ABS et PBT plutôt aérodynamique, en cela elle tranche radicalement avec le reste de la gamme Kawasaki où trônent les GPZ 750 copie de la 900, et 750 Turbo par exemple. La selle en deux parties est creusée pour un caler au maximum le pilote, le réservoir tout comme le reste de la moto est fin, la double sortie d'échappement, les nombreuses pièces en aluminium, le garde boue profilé parachèvent une finition exemplaire. La GPZ 600 est la plus belle Kawasaki de la gamme mais surtout l'une des plus belles japonaises de son époque. Elle plait tellement que son design inspira la GPZ 1000 RX sortie l'année suivante.

La Kawasaki GPZ 600 R reste une magnifique sportive surtout dans dans sa livrée noir ébonite/rouge pompier
  

Mécanique

 
Même si le moteur est à refroidissement liquide la base reste l'ancien bloc de la GPZ 550 à air,  la boite de vitesse tout comme le vilebrequin ne reçoivent que quelques modifications. Avec ses 592 cm3, la culasse est dorénavant à seize soupapes à double arbres à cames et est alimenté par 4 carburateurs Keihin de 32 mm. La chaine de distribution est situé au milieu du bloc moteur. Le moteur délivre 75 chevaux à 10.500 tr/mn au catalogue mais c'est bien bien 80 chevaux qui sortent du banc de puissance, ce qui est remarquable pour l'époque. Son couple maxi est de 5,3mkg a 9.000tr/mn, attention moteur pointu.

4 cylindres, 16 soupapes, 600 cm3 et refroidissement liquide. Le moteur de la GPZ était moderne

La chaine de distribution était centrale, un héritage de feue la 550
 

Partie cycle


La GPZ 600 R possède un cadre en tubes de section rectangulaire totalement différent de celui de type "diamond" de sa grande soeur. Si le bras oscillant est en aluminium, le cadre reste en acier et reprend un design déjà vu chez Yamaha avec sa FJ 1100 voir la FZ 750. La boucle en métal contournant le moteur n'a qu'un but esthétique et il faut bien avouer que ça marche.
La fourche est équipé du système EVDS, un système anti-plongée réglable en 3 positions qui faisait fureur au début des années 80. Trahissant son époque la roue avant est une 16" en 110 tandis que les freins (simple piston !) et disques sont identiques à ceux de la 900.
Le bras oscillant est en aluminium de type Uni-Trak dont l'hydraulique est réglable en 4 positions. La jante arrière est elle aussi en 16" sur un 130.

Avec son réservoir de 18 litres et ses 3 litres d'huile, la GPZ pèse 195 kg à sec et 214 kg avec les pleins.
 

A savoir

La GPZ alias Ninja 600 R aux Etats-Unis a aussi été commercialisée avec un cadre aluminium !
 

La moto est relativement fine même en comparaison des 600 actuelles

En route

 
Le moteur 16 soupapes est assez souple et repart sans rechigner dès 2.500 tr/mn puis toute la cavalerie débarque à 8.000 tr/mn avec un bon petit coup de pied au cul qui nous propulse jusqu'à 11.500 tr/mn. En dessous de ces régimes la moto accélère mais ce n'est pas tonitruant. La GPZ est donc équipé d'un moteur on/off, d'un effet "turbo" plutôt sympathique en sensation d'autant plus que la boite de vitesse est une réussite, que les commandes sont douces et précise et que la moto diffuse un très joli bruit d'échappement, multiplié par deux car la moto est équipée de deux silencieux.
Si le châssis est largement suffisant pour les performances de la bête il possède néanmoins deux défauts : sa roue avant de 16" rend la moto agile mais donne la sensation de tomber dans les ronds points puis dans les longues courbes l'avant a du mal à tenir la corde. Ensuite les suspensions sont tellement raides qu'on oubliera les routes à tracteurs, il faut que le bitume soit nickel pour vraiment apprécier la moto sinon on la subit. Et pour ce qui est  du freinage au simple piston aussi curieux que cela puisse paraître la moto freine très bien.

Ce qu'en dit la presse :

"la moto n'a pas tendance à se relever lors des freinages en courbe, et en ligne droite, le pilote garde une sensation précise de l'intensité du freinage"
"C'est vers 8.000 tours que le gros de la cavalerie arrive avec fracas, et ça pousse fort jusqu'à 11 500 tours. Au-dessous de ces régimes, le moteur reprend, mais l'accélération n'est pas franche."
" La kawasaki souffre de sa suspension arrière trop dure et d'une trop grande vivacité quand il s'agit de la mettre sur une trajectoire." 

En conclusion

 
La GPZ 600 R sortie un an avant la Honda CBR 600 F est malheureusement oubliée dans les mémoires collectives bien qu'elle fut une merveilleuse et belle machine. Trustant les podiums durant les courses AMA aux USA avant l'arrivée d'une concurrence plus affutée, la GPZ 600 finira sa carrière sous le nom de "Blackbird" et passera la relève à sa soeur la GPX 600 R "Warbird" qui ne sera finalement qu'une simple évolution au design moins accrocheur.
Malgré tout la GPZ 600 R qui portait le nom de "Ninja 600 R" aux Etats-Unis est bien la mère de la Kawasaki ZX-6 R mais aussi la mère de toutes les 600 sportives modernes toutes marques confondues.

Quelques chiffres :
Vitesse maxi : 217 km/h
400 mètres départ arrêté : 12,15s
Puissance mesurée à l'embrayage : 83 chevaux soit 71 chevaux à la roue arrière. 


1987. La GPZ 600 R dans son unique coloris disponible, pas terrible d'ailleurs
1988. dernière année et unique version la GPZ 600 R "Blackbird" de toute beauté

dimanche 17 février 2013

KAWASAKI GPZ 500 (NINJA) 1987 BROCHURE, PROSPEKT

Kawasaki GPZ 500 1987, appelée aussi Kawasaki Ninja 500 sur différents marchés



KAWASAKI ZXR 750 STINGER 1989 BROCHURE, PROSPEKT

Brochure de la Kawasaki ZXR 750 "Stinger" de 1989



Kawasaki GPX-R 600 Warbird ZC 600 C2 1989 (Brochure, Prospekt)

Kawasaki GPX-R 600 "Warbird"
French brochure, brochure française 1989
Cette moto est une évolution de la GPZ 600 R, première 600 moderne. La GPX 600 R a été commercialisée en France dès 1988 sous le nom de Warbird (oiseau de guerre).
Vendue 42.490 Fr en 1988




dimanche 12 août 2012

KAWASAKI GPZ 750 TURBO 1983-1984

La Kawasaki GPZ 750 Turbo dans son unique livrée noir ébonite/rouge pompier

Kawasaki a commencé à penser au moteur turbo en 1978, dès janvier 1981 un premier prototype basé sur un  Z650 développant près de 100 chevaux et 225 km/h tourne sur la piste d'essai. Le moteur peu fiable et pointu pousse Kawasaki a monté en cylindrée et emprunte de ce fait le nouveau moteur de 750 cm3. Ce prototype au turbo Hitachi est présenté fin 1981 et un nouveau proto avec carénage intégral apparait fin 1982, cerise sur la gâteau il est équipé d'un tableau de bord électronique, qui sera abandonné sur la version définitive.
Le design définitif est confié à M. Suzuki designer de toute la gamme ZX qui travailla sur les GPZ. M. Hosoi est responsable de la partie-cycle et M. Matsunada s'occupe du moteur, il se chargea aussi de l'injection des ZX 1100.
Le but du turbo est assez simple il doit permettre à une moto de plus petite cylindrée et donc moins lourde de pouvoir rivaliser et même de supplanter aux niveaux des performances les grosses 1000 cm3.

le prototype pas très esthétique

La Kawasaki 750 Turbo a été développée à partir de la GPZ 750 dont elle a conservé la base mécanique et les grandes lignes de sa partie-cycle. La recette est assez classique, un 4 cylindres refroidi par air à double ACT et deux soupapes par cylindre. La suralimentation est assuré par un turbo de marque Hitachi HT 10 B Turbo Charger qui souffle à une pression de 0,850kg/cm3. L'alimentation est à injection électronique DFI. La Kawasaki développe 112 chevaux pour 233 kg à sec, ainsi le rapport poids puissance est établi à 2,080kg/ch. La boite n'est qu'à 5 rapports
Pour ce qui est de la partie cycle, le cadre en acier est un tubulaire à double berceau. La fourche est à assistance pneumatique sans le système AVDS de la marque. La suspension arrière est le fameux système Unitrack avec réglage de la détente hydraulique en 4 positions. Le pneus sont des 110/18 pour l'avant et 130/18 pour l'arrière, exit donc la mode du 16 à l'avant.

La différence avec une GPZ 750 de base ?
La colonne de direction est augmentée de 20 mm, on note la présence d'un pontet de rigidification en aluminium sur la fourche. 14 kg plus lourde que la ZX du à la présence d'un carénage intégral, d'une injection etc. La hauteur de selle est diminuée.
Les ressorts de fourche sont plus durs, tarage du ressort de l'amortisseur arrière plus important et bras oscillant renforcé. Les disques avant et arrière sont augmentés de 10 mm et les durites sont traités intérieurement au téflon.  
Les rapports de boite sont différents excepté pour le 3e rapport, 8 dents de plus à la couronne arrière et une cloche d'embrayage renforcée.
le turbo est situé sur l'échappement

le filtre à air est situé sur le côté du moteur près du vilebrequin
  

"Il suffit de savoir que la 750 distille 10 mkg à 6 500 tr/mn"
Une fois en selle la position est assez droite les pieds reposent au sol, les avant bras ne sont pas trop en appui et les poignets ne souffrent pas bref c'est du confort même s'il faut aller chercher les demi guidons loiiiinnnn devant. 
Le moteur est d'un souplesse exemplaire, il tourne à 1.500 tr/mn en cinquième sans a-coup et reprend en douceur sur un filet de gaz. En dessous de 5.000 tr/mn la poussée est molle et anémique mais une fois que l'aiguille du compte tours dépasse les 5 000, le turbo entre en action. A ce régime le moteur offre deux visages, soit forte mais sans agressivité si votre accélération est constante depuis les bas régime soit démoniaque si vous coupez les gaz et que le turbo, merci le temps de réponse, se déclenche soudainement. Il suffit de savoir que la 750 distille 10 mkg à 6 500 tr/mn (!!!) pour être convaincu de la poussée et des sensations qui vont avec, ces chiffres sont identiques à une Suzuki TL1000S full power, un bicylindre de 1000 cm3 sorti 15 ans plus tard, on applaudit la prouesse technologique !
Cette poussé sauvage est agréable en ligne droite mais dans le sinueux le temps de réponse du turbo Hitachi pose tout de même  des problèmes, pas dans les tours ou trop dans les tours le manque d'efficacité est palpable entre deux virages.

le carénage est renforcé mais bonjour la prise de poids



"Sur petites routes les 750 est camionesque"
La moto est performante avec ses 235 km/h c'est 10 de plus qu'une Suzuki GSX-R 750 1985. Le Turbo monté à 980gr de pression permettra même à la Kawasaki de franchir les 258 km/h chrono et de disposer de 130 chevaux, au dessus c'est à dire 1,2kg  les 150 chevaux sont atteints mais le moteur rendra l'âme rapidement.
Pour les reprises il faut naturellement composé avec le temps de réponse du turbo, mais à 140 elle déposait la plupart des motos du marché y compris les 1100, revers de la médaille la consommation qui peut frôler les 13 litres au cent en mode énervé .
Et question châssis ? Sur petites routes les 750 est camionesque, la moto est raide de l'avant, réticente à entrer en courbe surtout sur les freins. La Kawasaki est plus stable qu'agile et donc difficile à changer ses trajectoires, il fallait carrément oublier l'improvisation surtout qu'il fallait compter sur le turbo on/off et là la tache devenait franchement ardue. C'est une machine pour les lignes droites ou les longues courbes mais pas pour les routes sinueuses au revêtement moyen où les suspensions sont trop dures et où l'anti-plongée relève la moto constamment, cet anti-plongée très à la mode à l'époque est un véritable raté.
Le freinage à l'époque ne posait pas de problème même s'il était moins performant que celui de sa soeur : la GPZ 900 ninja.

Vendue en 1983 et 1984, la GPZ 750 Turbo comme toutes les turbo fut un échec commercial. Le moteur est une vraie réussite, puissant et autant performant sinon plus qu'un 1100, offrant des sensations inégalées il a le malheur d'être mis dans une partie cycle obsolète par rapport à la nouvelle génération apparue en 1984. Son principale défaut il faut le chercher dans la gamme Kawasaki 1984 et la GPZ900R sortie 4 mois plus tard au châssis, au design plus moderne et avec une technologie n'ayant rien à envier à la Turbo puisqu'elle était mue d'un 4 cylindres 16 soupapes refroidie par eau...

Performance
238 km/h
11''22 au 400 m D.A

le renfort alu est typique de la Turbo, le bas de carénage est démonté
la ZX Turbo était un vrai dragster
GPZ 750 Turbo à vendre chez Belles-bécanes à Cholet (49) 








La ZX 750 E1 tire sa révérence dès 1985
la brochure d'époque donnée lorsque j'avais 12 ans, toujours conservée !